Monday, September 12, 2011

Gregorians & L'Ensemble Al Kindi - Le Cercle De L'Extase - Oraisons.

Cheikh Hamza Chakour : Syrian Master of the mystical song

Ensemble Al KIndi - "Stabat Mater Dolorosa", Hommage chrétien et musulma...

Maple Tree


                             North is the site where the wind begotten Love
                             and transported the whims of the unripe Soul  

                             She bears the name of the Flower from Turkmenistan
                             which is brought to Europe very late

                             Lala is my soul mate, a grandma who fall in Love with
                             the senile sage who dwells in the body of 39 years;
                            
                             The Theurgist, recently prepared to receive
                             the Grand Message
                             the Message of whom comes from above and

                             stands in the bottom of the purified heart
                             it stands as role of Tachyon- ic fabric, a sensitive
                            
                             Love-Knowledge Organza
                             A mid-layer; a dimension between
                             Inspiration and Revelation

                             Under the Maple tree she used to meditate and she
                             built the pink ray room for the chanting 
                            
                             the Divine names
                             with the rosary of her Blood -cells.

                             She mad a maple syrup that leaked from
                             the Throat to His navel
                            
                             as honey mixed with Cinnamon in
                             a Tantric unification of bodies
                             and became a drop of Divine Mercy

                             She repeated; don't worry Destiny;
                             they try even to steal your dreams,
                            
                             not only words but Destiny I wake up
                             early at the song of the rooster
                            
                             for the morning awakening of the nature
                             and gratitude to Almighty
                            
                             for bestowing me another day of life;
                             I repeat each morning your words;
                            
                             you can't learn poetry; it is God's gift
                             and it comes only from His Mercy

Mongolian Folk Song

Thursday, September 08, 2011

Poezitë e mia ne Frëngjisht- My Poems in French


Je pense bruyamment

Pour l’humain
Donnant l’alerte : faire la pause
Et penser la raison et méditer
Pourrions-nous réussir ensemble ?
Oui c’est possible
Et préserver la plénitude de la tuerie de la domination de la transgression des efforts

Nous répandons l’Amour et aspergeons toute peau brûlée
De sa fraîcheur de résine
Jusqu’à ce qu’elle se mêle au sang et
Le remplace
Ainsi le fluide de l’Amour
Circulera dans nos veines
Puis lentement libérera notre parole
Vivra dans le miracle
Changera notre monde
Et plaira à Dieu.



Rayon de miel


Je ne suis pas ici
Pour dire l’orgueil d’un passé oublié
Ni pour chanter miraculeusement
Les sourates et les sutras des Saintes Ecritures

Je ne suis pas ici pour voir des mûres tombées
Dans la rivière et surnageant comme des feuilles mortes
Et je ne suis pas ici pour prier interminablement
Comme un sage pour me repentir
Du péché de banalité d’ignorance

Je suis ici pour baiser le front du ciel
Entre les deux yeux là où
L’étoile doit pétiller de beauté

Je suis ici pour parfumer ton âme
Et me sécher au pollen jaune soleil

Je suis encore ici pour nourrir tes poumons
Avec l’air du monde perdu
Eternellement lavé dans les fleuves de l’âme

Je suis le terreau de ton secret semé
Comme un grain de blé en automne
Attendant le printemps pour verdir les champs
Et l’été d’or pour se parer de coquelicots

Et les vers luisants dans les nuits courtes
Qui dansent des jeux érotiques

Attendant l’automne pour nourrir l’estomac saint

De l’enfant terrible

Qu’à perpétuité on nomme MOI
Le sarcophage de ton secret 

Moi perdu... toi, concentré
Dans une formule dissoute pour
Répondre à leurs énigmes.



Hémoglobine bleue
Ils ont taillé deux longueurs d’esprit
Pour les poser sur les corps que nous menons de force

Le pinacle de la douleur et du cri
Est-il le même pour le mâle et pour la femelle ?
Et androgyne
Comme la vie

Une fois de plus la langue se noue
Et ne peut dire le prix de la vie souffrante
Qui n’a pas de sexe
Comme la vie

Notre hémoglobine est bleue
Car il nous faut dire le chant du paon
Et l’introduire endormi dans les cœurs
Qui n’a pas de sexe
Comme la vie



Larmes de cristal
... Et mes larmes de cristal ont fondu
métamorphosées en liqueur cosmique
afin d’enivrer l’amant d’amour
                     


Blanc 

Ame de la nation parallèle des Angéloïdes
L’effort est-il la satisfaction de la vie ?
Elle est vivante
Tisse sans fin avec la lumière divine un arc-en-ciel de mousseline
Une robe entretissée
Etres immaculés nouveaux nés
Parfumant
Oh ces fragrances de paradis
Menthe, Néroli, Mousse-du-Chêne, Ambre
Bouquet de plaisir divin
Et d’Acacia baisé par la reine des abeilles
Oui la reine de l’Ennéagramme
Bien entendu
Le travail produit de suaves essences
Oh Sarmouni de nos Millénaires
Faites fondre la lentille cataractique qu’ils voient la beauté
Guérissez la grippe, qu’ils hument l’ozone frais
Un cercle chargé de lumière et d’amour
Submerge
Dépulpe le roseau
La musique divine pourra-t-elle ainsi jouer avec la lumière ?
Puisse le tao tendre devant toi sa torche
Dans la vallée obscure
que tu puisses voir un spectre
Encerclant une peur d’enfant
Pour la vie éternelle
Pourtant j’embrasse cette séquence du temps
Où cohabitent en harmonie le yin et le yang
Moi Feng Shui de l’Amour
Défragmenteur des fichiers de la haine
Compresseur des matrices obscures
Arrangeur
Afin que tu saches qu’ils existent bel et bien
Que tu y goûtes pour connaître la douceur du miel de la vie
Dans cette vallée de porcelaine
Où la bonté et la malice
Main dans la main glissent furieusement
Hélas le matin pur et la rosée d’amour
Oxyde la haine avec du vinaigre de pomme
Chante pour célébrer les solstices et bois une coupe de vin
Qui te fera défaillir
Et filtre toutes les cellules du cerveau,
Parfume-lui le nombril à l’eau de rose et baise, baise, baise
En un Tantra divin
Avec tous les esprits visibles et à demi visibles
Baise la topaze de ses yeux
Baise le rubis de son cœur
Baise le diamant de son ongle
Baise le cuivre de ses pieds de sa cheville
Baise le jade de ses os
Baise le saphir de ses cellules
Et la cascade enflammée de ses cheveux
Et, plus bas, le soyeux...
Oh baise et baise et baise tout ce qui lui appartient
Fais-lui un collier
De tes spermatozoïdes les plus purs et les plus nobles
Puis donne-lui le nom qu’il te plaira
Sagesse, Hikma, Sophie
Ou simplement la Déesse qui te fait Angéloïde.


Roses blanches

Ouvre mon thorax
Si tu veux voir
Le jet tombé tout droit du fleuve du ciel
Tandis qu’il lutte dans son lit
Où nagent les roses blanches



Notre paradis

Ce n’est que maintenant que je comprends l’illusion ancienne
Depuis que je vis dans le cenobium de mes divers moi
Avec toi mon âme est plus à l’aise
Avec toi c’est différent

Car la carte inscrite sur ma peau indique
Un chemin qui nous mène au paradis
Et nous... nous ne rêvons même pas - pourquoi le ferions-nous ?
Quand tu donnes à ma bouche le goût de l’ambre
Tu laves mon vêtement d’émeraude

Avec toi je traverse un macadam de perles géantes
Entre lesquelles pousse l’herbe d’émeraude

Et beaucoup de roses blanches
Qui s’appliquent à garder notre secret ?
Et cela
Bien sûr cela nous suffit


Basmati

Combien  de grains ai-je avalés
Portant des messages gravés
Ceux
Que les pigeons blancs n’ont pas pu livrer ?
Des messages portant des codes pour la nouvelle génération
Quelque chose de cuit
Une vapeur blanche évaporée
Odeur de basmati
Mon estomac en boycotte la raison
Il est temps de disperser la léthargie
Il est temps d’aimer
De le faire
Simplement de le faire
Et défaillir



Questions de l’Angéloïde

Ne suis-je qu’une pierre
A jeter loin des yeux ?

Suis-je peau de tigre
Qu’un marchand sans âme piétine?

Suis-je trempé de sang par un proche ?

Suis-je le chef d’une tribu égarée
Qu’il faut adorer comme un saint ?

Suis-je un prophète perdu 
Qu’il faut chercher dans les cavernes que le djinn a colonisées ?

Suis-je un fossile du jurassique
A exposer dans un cube de cristal ?

Suis-je une essence de jasmin
A humer après le troisième millénaire ?

Suis-je une planète perdue
La malédiction de l’humanité ?

Suis-je un paradigme de la bonté
Que la reddition réduira ?

Suis-je la parfaite malice
Qu’on accueillera comme un chant d’Evangile ?

Suis-je l’aile de l’ange violet
Qui te fera de l’ombre
Pendant que tu cherches la connaissance ?

Suis-je un air suprasensible
Que jouera la corde savante du cœur ?

Suis-je un esprit aérien
Qui t’apportera l’orage
A midi quand le soleil
Lira son quatrain ?

Suis-je un fluide cosmique
A disperser comme poussière d’étoile ?

Suis-je assez divin
Pour me réjouir d’une humanité cosmique ?

Suis-je la cloche des ailes de l’ange
Qui tintera le début d’une nouvelle  prophétie?

Suis-je un saint qui montre à peine son miracle
Pour être ensuite adoré comme un petit dieu ?

Suis-je une eau pure de la source du désert
Qu’il faudra boire au moment de la mort ?

Suis-je la mort de l’Art
Qui renaîtra de la Théurgie ?

Suis-je un amant ivre d’Amour
Qui périra dans les quanta des photons ?

Suis-je bête de révéler une nouvelle découverte
Afin que vous puissiez compatir
Saluer ou louer
Ainsi, ainsi, ainsi de suite ?



Ton cœur
 
Ton cœur est mon palais
où mon esprit ne rencontre aucune ombre
parcourant tous les recoins
de ton royaume céleste
qu’on nomme liberté




Elixir

Il ne reste qu’une rosée d’élixir au fond de la coupe vide qui dort comme un agneau
On l’appelle parfois cœur, je l’appelle esprit pollué, et tu peux l’appeler grains de grenade rubis
Mais nous, les plus simples, ensemble ne pouvons qu’Aimer et cela suffit
A souffrir mille ans
plus un jour

Celui qui ne s’en soucie pas est le plus chanceux des ignorants mais je suis celui qui déverse sa quintessence sans savoir pour qui
Sans savoir pour quelle raison l’évidence du but n’est jamais visible à l’avance
Avertissement, amour, ou même manifestation la plus pure

A l’époque où les mots s’alignaient sur le fil enroulé dru sur le cuir chevelu
Le collier de vers se ternit aucune brillante vérité ne jaillit de sa source pour obéir à notre soif
Nous les âmes assoiffées de nourritures divines nous errons comme les spectres des suicidés
Estomacs vides d’enfants terribles avides de cette vérité qu’on n’entend jamais même comme un bruit d’insecte
Jamais comme le bruit de la chute de l’esprit de jade gelé qu’on verra plus tard en Galatée de divine essence
Une corne d’abondance de bénédictions latentes attend
Un déficit d’Amour éclate exhibant fièrement son sexe sans la moindre goutte de honte
Comme une abeille ouvrière j’erre, cherchant le nectar de la sagesse afin de nourrir ma Reine
Lui infuser la vie éternelle, la gelée royale qui coule élégamment du cul au nombril



Un temps

Oh…temps de lumière
Mystère saupoudré par
La blancheur des nuages
Je suis le ruisseau
Après l’éveil et l’extase



Gentil petit Rom

J’ai traversé le pont de pierre, écouté le gargouillis des eaux blanches de la rivière
L’Eglise se dressait fière auprès de la Mosquée reflétant sa beauté comme un miroir
L’eau potable s’écoulant avenante depuis le sommet des collines froides
Entourée des créatures humanoïdes bourdonnantes inconscientes du fardeau qu’elles portent
J’ai approché un mendiant différent de ceux que capture habituellement la chambre obscure de mes yeux
Le garçon buvait un coca et souriait tout heureux à la foule et pourtant dans ses yeux
L’azur tissait une toile pour les amants, humains et célestes,
Comme une araignée à l’affut de sa victime, qui baiserait fièrement l’étoile qu’il portait au front
Le jour était heureux de me trouver là un peu ébaubi par la brise printanière
J’étais heureux d’être là et d’embrasser le petit buveur de coca gentil comme le sont tous les garçons du monde
Anges qui nous préviennent de l’Amour impartial



Wednesday, September 07, 2011

LAVANDULA

























For Lala Kratohvil- USA

The whispers beneath the pillow stuffed,
With the peacock feathers and those of neon goose

The dreams I see; Angel in Blue rays came out of your Soul
Are pampering my subtle pastel ocher skin; for

Now I see only light with the echoes from the broken Crystals; and
The smells of fresh Iodine, Resin, and breeze of the emerald Vetyver

I can; now say and sing the miracles of the world to pass; and
I may now hope the embrace of the multi-color wings of Seraph

I can now invite and host the banquet for all those in Love; and
I can; now rest and find rest in your Miracle my Lord; they call

It Human but who cares for them as they don’t care for themselves
And I can; now rejoice the being for there is no other to…

Fahredin Shehu

September 2011
Prishtina
Kosovo 

Ali PODRIMJA


http://www.albanianliterature.net/authors_modern2/podrimja.html


Ali PODRIMJA


Ali Podrimja (b. 1942) was born in Gjakova at the foot of the so-called ‘Mountains of the Damned.’ After a difficult childhood, he studied Albanian language and literature in Prishtina. Author of over a dozen volumes of cogent and assertive verse since 1961, he is recognized both in Kosova and in Albania itself as a leading and innovative poet. Indeed, he is considered by many to be the most typical representative of modern Albanian verse in Kosova and is certainly the Kosova poet with the widest international reputation. Podrimja’s first collection of elegiac verse, Thirrje, Prishtina 1961 (The calls), was published while he was still at secondary school in Gjakova. Subsequent volumes introduced new elements of the poet’s repertoire, a proclivity for symbols and allegory, revealing him as a mature symbolist at ease in a wide variety of rhymes and meters. In the early eighties, he published the masterful collection Lum Lumi, Prishtina 1982 (Lum Lumi), which marked a turning point not only in his own work but also in contemporary Kosova verse as a whole. This immortal tribute to the poet’s young son Lumi, who died of cancer, introduced an existentialist preoccupation with the dilemma of being, with elements of solitude, fear, death and fate. Ali Podrimja is nonetheless a laconic poet. His verse is compact in structure, and his imagery is direct, terse and devoid of any artificial verbosity. Every word counts. What fascinates the Albanian reader is his compelling ability to adorn this elliptical rocky landscape, reminiscent of Albanian folk verse, with unusual metaphors, unexpected syntactic structures and subtle rhymes.